François Truphème
J’ai
trouvé sur internet un portrait gravé du sculpteur aixois François Truphème
(1820-1888), vraisemblablement publié dans la presse au moment de sa mort.
Je
profite donc de cette trouvaille pour exprimer un regret : la disparition
des sculptures de l’école provençale des XIXe et XXe
siècles des salles d’exposition du musée des Beaux-Arts, récemment
rouvert. Parmi les œuvres remisées en
réserve se trouve Le Moineau de Lesbie
de Truphème. Il s’agit d’une statue de marbre, datant de 1874 et réalisée d’après
un plâtre ayant figuré au Salon des Champs-Élysées de 1870. Acquise par l’État,
elle a été déposée à Marseille en 1875.
François Truphème, Le Moineau de Lesbie, marbre
Carte postale
Le
sujet s’inspire d’une courte élégie du poète latin Catulle (87-54 avant J.-C.) :
« Déploration du moineau de Lesbie » (Poèmes, III) qui raconte la tristesse d’une jeune femme, Lesbie,
suite au trépas de son oiseau chéri. Pour sa part, Truphème choisit de
représenter cet amour animalier du vivant du moineau.